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A la découverte de nos communes : PINAS

Publié le 25/04/2021

Géographiquement située à l’Est de Lannemezan, Pinas (593 hectares) fut longtemps considérée comme la « Porte d’entrée de la Bigorre ».

Histoire de la commune :
Créée au milieu (mezan) de landes (lanne, proche de la forêt garonnaise de Carpentets et Tourrudats à l’ouest, de son chef-lieu de canton (Lannemezan) à l’est, la commune de Pinas n’a malheureusement pas su conserver ses archives.

L’érudit instituteur Mr SOULE essaya cependant, vers 1858-1860, d’en reconstituer le passé…sans d’ailleurs beaucoup de succès.

En ce qui concerne l’étymologie du patronyme local, on lui indiqua qu’en patois, PINAS signifiait : « vilain bois de pins » parce qu’il aurait été créé par les mêmes brigands auxquels on attribua l’installation des premières bordas dans les landes de ce secteur.

Pourchassés vers 1270 par le chevalier Gérard d’Aure, ces derniers se seraient retirés dans les massifs boisés séparant la Bigorre du Garonnais, rançonnant les voyageurs, d’où l’appellation de vilain bois.

Quant aux pins, il y en aurait eu au moins un qui fut très élevé, puisque la légende lui accorde 30 mètres de haut. Il aurait existé au XVII ème siècle juste à l’emplacement de l’actuel carrefour RN 117 et 129.

Quoique cités par les historiens MARCA et FROISSARD, ces bandits des bois de PINAS perdirent progressivement de leur agressivité, devenant finalement de paisibles forestiers, bûcherons et défricheurs de landes.

On assura même que leur entrain au travail était relatif, qu’ils préféraient « lézarder au soleil » d’où le surnom de « La certi  » qui leur fut donné… et la présence de deux « lacerta ocellata » dans le blason communal.

Mais les pâturages ainsi créés dans ce secteur lannemezanais, sous le nom de padouens, furent remarqués par le publiciste PERRET qui nota sur son carnet de voyage cette vision curieuse à ses yeux : « De nombreux troupeaux pacageaient sous la garde de bergers, appuyés sur de longs bâtons et la tête couverte d’un capuchon pour se protéger…des mouches ».

Si l’on considère les recensements pour lesquels les chiffres sont connus, la population a toujours été en hausse jusqu’en 1982, pour ensuite connaître un net fléchissement.

Car si, depuis les années 1970, la commune a connu un fort développement dû à sa proximité du centre hospitalier de Lannemezan, et des usines Pechiney, se posant alors en « dortoir » du chef-lieu de canton, depuis les années 80, on assiste à une diminution constante de la population, baisse touchant par ailleurs de nombreuses communes. Cela s’explique par les difficultés économiques que connaît le bassin d’emploi local, recul lié à la désindustrialisation du Plateau de Lannemezan.


Blason de la commune

«D’argent à un pin au naturel sur une terrasse de sinople, accompagné en chef de deux salamandres, aussi au naturel, affrontées et posées en chevron».

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